Manger BIO ne veut en aucun cas dire manger sans additifs ! Il faut savoir déchiffrer les étiquettes, et vite !

Dans un premier temps nous allons revenir à la définition du mot.
Additif : substance chimique souvent liquide ou en poudre, qui est en général introduite avant ou pendant la mise en forme du matériau, pour apporter ou améliorer une (ou parfois plusieurs) propriété(s) spécifique(s).
Ok c’est bien joli mais concrétement, ça veut dire quoi substance chimique :
(ou produit chimique parfois appelée substance pure), est tout échantillon de matière de composition chimique définie et présentant des propriétés caractéristiques (couleur, odeur, densité, point de fusion, etc. ), indépendamment de son origine.
L’être humain a toujours utilisé du vinaigre ou du sel pour la conservation et des épices pour colorer leurs aliments, tout était naturel.
Mais cela fait plus d’un siècle que la chimie s’en est mêlée dans l’industrie agroalimentaire qui “cuisinent” pour nous.
Tout d’abord on notera qu’il n’y a que dans la nourriture transformée que l’on trouve des additifs donc une fois de plus si on cuisine on en trouve pas, mais tout de même attention aux matières premières.
Il faut les choisir BIO et le moins transformées possible.
Ensuite, on sait que l’union européenne autorise 390 additifs alimentaires, ah quand même ! Seulement 45 pour le bio.
 

Comment éviter ou limiter les additifs?

Le soucis maintenant est que les industriels jouent un peu “aux petits chimistes” et chargent les préparations en additifs, même autorisés (rappelez-vous : 390), dangereux pour la santé.
Après de nombreuses études sérieuses (British Médical Journal, Inserm…) on sait que certains sont cancérogènes, d’autres perturbateurs endocriniens ou encore provocateurs de troubles neurologiques !
Bon appétit 🙁
Le soucis n’est pas d’en consommer un de temps en temps mais plutôt l’accumulation de ceux-ci. Imaginez le joli cocktail d’une personne consommant au déjeuner un plat cuisiné (= transformé) + un soda + un yaourt au fruit (pardon, une préparation lactée aux arômes de fruits)
 
Pour vous aider il y a l’application YUKA (à télécharger sur smartphone).
Comment ça marche ?
Lorsque vous achetez un article, avec votre téléphone vous allez scanner le code barre du produit et cela vous donnera la liste des additifs classés selon différentes catégories : nocifs, à éviter, douteux ou sans impact.
Cette application se réfère à la base de données Open Food Facts.
A partir de là je pense que lorsqu’on voit une pastille rouge c’est à dire “contient des additifs nocifs”, il est difficile de mettre le produit dans le chariot. On le repose et parfois l’application vous propose même une alternative.
Attention, cette application peut mettre un fromage Bio AOP en Médiocre juste parce qu’il est trop salé et trop gras… on le sait c’est du fromage. On en mange avec modération 😉
Servez-vous en pour traquer les additifs sera déjà une belle avancée.

Alors quels sont ils et quels sont leurs effets  ?

Voici la liste des additifs (on vous épargne les noms scientifiques) selon différentes catégories que l’on va proscrire pour éviter l’explosion due au cocktail molotov car la prudence est de mise !
 
  • Les allergisants : E131
  • Cancérogènes : E150c, E150d , E171, E249 , E250 , E251 , E252 , E320, E466 , E950 , E951
  • Diabétogènes : E950
  • Perturbateurs endocriniens : E218, E320, E321
  • Inflammatoires : E173, E220, E221, E222, E223, E224, E226, E22, E228, E432, E433, E434, E435, E436, E466, E520, E521, E522 , E523 , E541, E554, E951
  • Perturbent le microbiote : E432, E433, E434, E435
  • Troubles neuro : E520, E521, E522, E523, E541, E554
  • Troubles du comportement et de l’attention chez les enfants :E102, E104, E110, E122, E124, E129, E211
  • Additifs pouvant contenir des nanoparticules : E170, E171, E172, E551
  • Maux de tête, rougeurs, prise de poids : E620, E621, E623, E624, E625
 
Lire les étiquettes devient une question de survie pour vos enfants et vous.
Alors on évite les E, on achète en direct des producteurs BIO et on cuisine !